Alabama 1963
Notre premier roman vous plonge dans l’Alabama de 1963, plus précisément à Birmingham, en pleine période de ségrégation raciale. Bud Larkin, un détective privé blanc (ancien policier) alcoolique et raciste, accepte d’enquêter sur la disparition de fillettes noires (des affaires qui n’intéressent pas beaucoup la police).
Parallèlement, Adela Cobb, une femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, est renvoyée par une de ses employeuses.
Vous pensez bien qu’Adela et Bud vont se rencontrer…
En dépit de leurs différences, tous les deux vont unir leurs forces pour découvrir la vérité.
« Un petit trésor qui porte le lecteur jusqu’à la dernière page. »
OUEST FRANCE
Le saviez-vous ?
N’étant pas lecteurs de polars, nous avons voulu écrire un roman susceptible de plaire à la fois aux amateurs du genre et à ceux qui ne l’apprécient pas particulièrement. De fait, Alabama 1963 a remporté aussi bien des prix de roman policier que des prix de littérature générale (24 récompenses en tout, mine de rien !).
Infos pratiques
- En trois mots : ségrégation . enquête . amitié
- Année de publication (Pocket) : 2021
- Nombre de pages : 352 pages
- Autres formats disponibles : broché (Cherche Midi), livre audio (Lizzie), Kindle, grands caractères (Voir de Près)
Citations
« Vous préférez qu’on dise de vous que vous êtes une femme noire ou que vous êtes une femme de couleur ?
— Je préfère qu’on dise que je suis une femme bien. »
« Si c’est pas malheureux de voir ça. Des blancs qui traînent avec des négresses !
— Mais je vous emmerde, Monsieur. »
Le vieil homme en resta pantois. De même qu’Adela. Bud et elle poursuivirent leur chemin.
Plus loin, Adela se mit à rire.
« Quoi ? » fit Bud.
Elle le regarda et se remit à rire.
« Quoi ? J’ai été poli, j’ai dit “monsieur”. »
« Elle monta dans le bus pour régler le trajet au chauffeur, avant de redescendre, pour remonter par la porte du fond, réservée aux Noirs. Comme Sid, elle aurait aimé s’assoir, surtout par cette chaleur, mais malheureusement toutes les places étaient prises. Enfin, pas toutes. Ce n’était pas les sièges libres qui manquaient à l’avant, mais ceux-là étaient réservés aux Blancs, et les Noirs ne pouvaient s’y assoir que lorsqu’il n’y avait aucun Blanc. Or il y en avait un ce soir, qui avait dû se perdre… Même si officiellement la loi avait changé sept ans plus tôt, les mœurs avaient la vie dure à Birmingham. La seule chose qui avait changé depuis la déségrégation des bus, c’est que la population blanche les avait désertés au profit des voitures particulières. »