
Il y a un endroit indissociable de Alabama 1963 qui ne se trouve pas à Birmingham mais à 50 minutes de là : « Kymulga Bridge », le pont couvert du roman. Mais si près du but, après avoir parcouru des milliers de kilomètres, nous avons failli le rater ! En effet, l’entrée est payante (car le pont donne accès à un parc)… et il n’y avait personne à payer… ! Après quelques minutes d’attente, nous avons laissé les quelques dollars sur le bureau et avons enfin franchi le fameux pont !

Eh non, il n’est pas rouge ! Seulement, nous avons pensé que sur une couverture, il ressortirait mieux en rouge, au milieu des 511 livres qui sont parus à la rentrée littéraire 2020.

Vous noterez au passage que le pont de notre couverture ne ressemble pas tant que cela à celui de « Sur la route de Madison », même si vous êtes nombreux à y penser au film de Clint Eastwood quand vous découvrez notre roman.

La petite info en plus : on recense environ 800 ponts couverts aux États-Unis. L’autre info en plus (parce qu’on nous pose souvent la question) : l’intérêt de ces toits, c’est tout simplement de protéger le pont. En sachant qu’il est plus simple d’entretenir et de réparer le toit que le sol, car il n’est pas nécessaire de fermer l’accès au pont et d’interrompre la circulation !
Quoi qu’il en soit, c’est bien ce pont de Kymulga que nous avions en tête lorsque nous écrivions « Bud se gara un peu avant le pont couvert, sur lequel un panneau annonçait “Kymulga Bridge” » ou encore « Il parlait fort : l’eau qui tombait en cascade à quelques mètres de là faisait beaucoup de bruit ». C’est qu’il y a un moulin à côté.

Encore une fois, nous avons pris des dizaines de photos en vue de l’adaptation en bande dessinée. De l’extérieur d’abord…


… puis de l’intérieur…


… mais aussi des bois derrière et de ce panneau qui recense les différentes espèces d’arbres qu’on y trouve…



Comme vous pouvez l’imaginer, ce fut extrêmement émouvant, une nouvelle fois (voir épisode 1), de marcher dans les pas de nos personnages… Quelle incroyable expérience pour des auteurs ! Une expérience qui nous a donné par moments le sentiment que nous étions bel et bien entrés dans notre roman. Oui, l’espace de quelques minutes, ici et là, nous n’étions plus en 2024. Nous étions en Alalama en 1963…

THE END