Dans notre bureau

Nous vous ouvrons les portes de notre bureau ! Découvrez ici nos archives (nous conservons tout) : extraits de carnets, manuscrits annotés, documentation, photos ou objets qui nous ont inspirés...
 
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Nous publierons régulièrement de nouvelles photos et anecdotes. 

À suivre...
Pile de carnets
Dans notre bureau - Machine à écrire
Dans notre bureau - Wallace
Dans notre bureau - Ganesh
Dans notre bureau - Oiseaux
Dans notre bureau - Orchidées

À l'ombre de Winnicott

La première page de « À l'ombre de Winnicott », revue et corrigée. En haut, quelques traits au stylo bleu miment l'idée des premières lignes en forme pyramidale. Il nous arrive de nous relire ensemble ou séparément. En bleu, les notes de Christian qui nous a relus le 12 mai 2023, en noir celles de Ludovic qui nous a relus le lendemain.
Quelques photos et tableaux qui nous ont inspirés pour le manoir de Winnicott Hall. Oui, on sait, on ne se refuse rien ! 🤭🤭
"Très tôt, nous avions notre exergue, cette citation de Miguel de Cervantès. Nous avions également réfléchi bien en amont aux thèmes que nous souhaitions aborder dans ce troisième roman (une dizaine). En revanche, nous avions complètement oublié que nous avions parlé de placer le mot « ombre » dans le titre dès ce stade de notre travail préparatoire... Le titre nous est venu très tard, après avoir terminé l'écriture !"
"Les prénoms et noms de nos personnages changent beaucoup, jusqu'à ce que les « bons » prénoms et noms s'imposent. Ainsi, pour « À l'ombre de Winnicott », Lucille s'est appelée Eleanor, Eleonore, Diane ou encore Evelyn... Somerset, puis Montgomery. George s'est prénommé Victor. Viviane Lombard s'est appelée Viviane Dantigny. Mrs Dodds s'est appelée Mrs Dodd sans s. Rosie s'est prénommée Maud. Miss Fincher, la gouvernante, a carrément disparu, avant même l'étape du plan. Généralement, lorsque que nous entamons l'écriture, après des mois de travail sur le plan, nous avons les bons noms. Toutefois, les sœurs Collins se sont longtemps appelées Ruby et Pearl Barnett avant de prendre le nom de Collins, en hommage à l'auteur anglais Wilkie Collins."
Cette clochette qu'a dénichée le frère jumeau de Ludovic nous a accompagnés durant toute l'écriture de À l'ombre de Winnicott. Posée sur notre bureau, de même qu'un soldat de plomb, c'était un moyen visuel de nous plonger immédiatement dans l'univers du roman.
Huit mois de travail pour parvenir à ce plan. Nous le prenions en photo quotidiennement, au cas où un courant d'air serait venu tout saccager...
Le calendrier de 1934, indispensable à l'étape du plan... Et de l'écriture... Et de la relecture... !
L'agencement du manoir de Winnicott Hall. Pas toujours facile de s'y retrouver avec tous ces salons...
Le tableau « Ophélie » (1851-1852, en anglais « Ophelia ») du peintre britannique John Everett Millais nous a inspiré une scène de baignade au petit matin...

America[s]

"La jeune actrice Elle Fanning, que nous avions en tête pour le personnage d'Amy au moment de l'écriture. "
Il nous arrive aussi de discuter par relectures interposées !
Ce bus Greyhound était posé sur notre bureau tout le temps de l'écriture. Quand Christian était petit, il l'adorait et a passé des heures à jouer avec. À l'époque, il regrettait seulement qu'il n'y ait pas de petits bonhommes à l'intérieur ! 😄😄 Nous avons fini par y mettre notre héroïne et quelques personnages... !
Une première version du début du roman datée du 7 octobre 2020. Il commence aujourd'hui par « J'avais une meilleure amie, avant » ! (On parle de sa sœur après seulement.) C'est intéressant de comparer les deux versions...
En haut à gauche : Cette photo d'une femme jouant sur un piano surmonté d'une menorah (le chandelier à sept branches des Hébreux) nous a inspiré le personnage de Glinda. En dessous : La couverture du roman « Tess d'Urbervilles » qu'elle offre à Amy en dépit des réticences de la jeune fille. En haut à droite : Une certaine image de l'Amérique. Encore un Stetson... Au centre : Le commerce de Flossie, au Nouveau-Mexique, où nous nous sommes rendus en 2024. (Lien vers les photos en bonus ?) En bas à gauche : La salle d'attente de la gare routière de Pittsburgh. En bas à droite : Un article évoquant la mort et les funérailles à venir de Bruce Lee.
"Ainsi, nous avons trouvé le titre « America[s] » le 12 juin 2021 (après des mois d'écriture). Sur l'autre feuille : « Côté ""n'importe quoi"" d'un rêve. » Nous avions en effet cette vague idée de retranscrire l'absurdité d'un rêve, avec un personnage qui changerait du tout au tout d'une seconde à l'autre, par exemple. Finalement, Christian a fait un rêve très étrange la nuit précédent l'écriture de ce chapitre ! Une histoire de cheminée gravée au canif... qui s'est retrouvée dans le roman !"

Alabama 1963

"Cet oiseau appartenait aux parents de Christian quand il était petit. Celui de Bud, qu'Adela ne peut pas toucher sans qu'il le remette bien à sa place, lui ressemble furieusement. Dans le cadre derrière, Mae Questel, qui prêtait sa voix à Betty Boop. On imagine que Gloria, qui raconte à Adela qu'on lui a proposé de jouer dans un film autrefois, a dû lui ressembler."
Nos questions à un médecin légiste. « Tout détail sera le bienvenu. »
"La scène où Shirley, la Canadienne un peu décalée fraîchement arrivée en Alabama, débarque à la laverie d'Adela et ses voisines pour laver son linge de couleur après avoir vu « COLORED ONLY » sur la vitrine. "
Première page du manuscrit. Énième relecture. Une correction de la main de Christian.
Cette photo du photographe américain Gordon Parks, « Boy with June Bug » (Fort Scott, Kansas, 1963), nous a inspiré le premier chapitre du roman.
D'amélioration en amélioration...
"« Untitled », Shady Grove, Alabama, 1956. Cette photographie de Gordon Parks nous a donné l'idée du petit garçon noir au chapeau de cow-boy rouge qui se jette dans les jambes de Bud, puis sous les roues de sa voiture, lorsqu'il arpente le quartier noir. Une façon de montrer l'évolution de notre personnage, qui ne réagit pas du tout de la même façon les deux fois."
La scène où un jeune couple découvre une fillette noire qui semble endormie. Beaucoup de ratures. Et une écriture nerveuse, du fait de la tension du passage sans doute.
Page de droite : « Machin chantait Machin Chose. (Titre joyeux de 62) + trad en note. » C'est devenu « Bobby Darin chantait "You Must Have Been a Beautiful Baby" »...

De nouvelles photos et anecdotes bientôt...

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Le frère de Ludovic nous a offert ce Wallace, qui nous regarde travailler en buvant son thé depuis quelques années maintenant.

Ludovic avait commencé une collection de machines à écrire, mais arrivé à la sixième, il s'est rendu compte que ça prenait un peu trop de place.

Un ami traducteur de bengali nous a rapporté ce Ganesh d'un de ses voyages en Inde. Par la suite, nous avons entendu le scénariste Jean-Claude Carrière expliquer qu'il s'agissait du dieu des écrivains ! Il faut croire que ce cadeau nous a porté chance...

Christian s'est mis en tête de sauver les orchidées qui dépérissent chez sa mère, qui n'a pas la main verte mais s'en voit offrir régulièrement par une voisine. Il les récupère à l'agonie et, jusqu'à présent, a toujours réussi à leur redonner vie.

Ces oiseaux en bronze nous ont trouvés dans une brocante pendant l'écriture de Alabama 1963. Tout un symbole.

Nos archives. Nous conservons tout, en grands sentimentaux que nous sommes. 😅😅
En haut de la pile, des carnets sur lesquels figurent quantités de notes et de chapitres manuscrits. Nous écrivons le plus souvent directement sur l'ordinateur (le traitement de texte, ça a quand même du bon), mais il arrive que nous n'ayons pas envie de l'allumer. Et puis Word, qui ne garde aucune trace de nos hésitations, c'est moins bien pour le musée... 🤭🤭
À propos de musée, il y a quelques années, nous avons vu une exposition sur David Bowie où figuraient les clés d'un appartement qu'il louait à Berlin entre 1976 et 1978. Christian n'a jamais voulu croire qu'il s'agissait vraiment de ses clés : « C'est n'importe quoi... Il les a forcément rendues lorsqu'il a rendu l'appartement ! » Depuis, à chaque fois que nous hésitons à garder quoi que ce soit, il y va de sa petite pique : « Imagine si David Bowie n'avait pas gardé toute sa vie les clés de l'appartement qu'il louait à Berlin dans les années 70... ! » 🤣🤣

D'amélioration en amélioration... 🤓🤓

Première page du manuscrit. Énième relecture. Une correction de la main de Christian.

Cette photo du photographe américain Gordon Parks, « Boy with June Bug » (Fort Scott, Kansas, 1963), nous a inspiré le premier chapitre du roman.

Page de droite : « Machin chantait Machin Chose. (Titre joyeux de 62) + trad en note. » C'est devenu « Bobby Darin chantait "You Must Have Been a Beautiful Baby" »...

« Untitled », Shady Grove, Alabama, 1956.
Cette photographie de Gordon Parks nous a donné l'idée du petit garçon noir au chapeau de cow-boy rouge qui se jette dans les jambes de Bud, puis sous les roues de sa voiture, lorsqu'il arpente le quartier noir. Une façon de montrer l'évolution de notre personnage, qui ne réagit pas du tout de la même façon les deux fois.

La scène où un jeune couple découvre une fillette noire qui semble endormie. Beaucoup de ratures. Et une écriture nerveuse, du fait de la tension du passage sans doute.

La jeune actrice Elle Fanning, que nous avions en tête pour le personnage d'Amy au moment de l'écriture.

Il nous arrive aussi de discuter par relectures interposées !

Ce bus Greyhound était posé sur notre bureau tout le temps de l'écriture. Quand Christian était petit, il l'adorait et a passé des heures à jouer avec. À l'époque, il regrettait seulement qu'il n'y ait pas de petits bonhommes à l'intérieur ! 😄😄 Nous avons fini par y mettre notre héroïne et quelques personnages... !

Une première version du début du roman datée du 7 octobre 2020. Il commence aujourd'hui par « J'avais une meilleure amie, avant » ! (On parle de sa sœur après seulement.) C'est intéressant de comparer les deux versions...

En haut à gauche : Cette photo d'une femme jouant sur un piano surmonté d'une menorah (le chandelier à sept branches des Hébreux) nous a inspiré le personnage de Glinda.
En dessous : La couverture du roman Tess d'Urberville qu'elle offre à Amy en dépit des réticences de la jeune fille.
En haut à droite : Une certaine image de l'Amérique. Encore un Stetson...
Au centre : Le commerce de Flossie, au Nouveau-Mexique, où nous nous sommes rendus en 2024. 
En bas à gauche : La salle d'attente de la gare routière de Pittsburgh.
En bas à droite : Un article évoquant la mort et les funérailles à venir de Bruce Lee.

Ainsi, nous avons trouvé le titre America[s] le 12 juin 2021 (après des mois d'écriture).
Sur l'autre feuille : « Côté "n'importe quoi" d'un rêve. » Nous avions en effet cette vague idée de retranscrire l'absurdité d'un rêve, avec un personnage qui changerait du tout au tout d'une seconde à l'autre, par exemple. Finalement, Christian a fait un rêve très étrange la nuit précédant l'écriture de ce chapitre ! Une histoire de cheminée gravée au canif... qui s'est retrouvée dans le roman !

Le tableau « Ophélie » (1851-1852, en anglais « Ophelia ») du peintre britannique John Everett Millais nous a inspiré une scène de baignade au petit matin...

Le calendrier de 1934, indispensable à l'étape du plan... Et de l'écriture... Et de la relecture... !

Huit mois de travail pour parvenir à ce plan. Nous le prenions en photo quotidiennement, au cas où un courant d'air serait venu tout saccager...

L'agencement du manoir de Winnicott Hall. Pas toujours facile de s'y retrouver avec tous ces salons...

Cette clochette qu'a dénichée le frère jumeau de Ludovic nous a accompagnés durant toute l'écriture de À l'ombre de Winnicott. Posée sur notre bureau, de même qu'un soldat de plomb, c'était un moyen visuel de nous plonger immédiatement dans l'univers du roman.

Les prénoms et noms de nos personnages changent beaucoup, jusqu'à ce que les « bons » prénoms et noms s'imposent. Ainsi, pour À l'ombre de Winnicott, Lucille s'est appelée Eleanor, Eleonore, Diane ou encore Evelyn... Somerset, puis Montgomery.
George s'est prénommé Victor.
Viviane Lombard s'est appelée Viviane Dantigny.
Mrs Dodds s'est appelée Mrs Dodd sans s.
Rosie s'est prénommée Maud.
Miss Fincher, la gouvernante, a carrément disparu, avant même l'étape du plan.
Généralement, lorsque que nous entamons l'écriture, après des mois de travail sur le plan, nous avons les bons noms. Toutefois, les sœurs Collins se sont longtemps appelées Ruby et Pearl Barnett avant de prendre le nom de Collins, en hommage à l'auteur anglais Wilkie Collins.

La première page de À l'ombre de Winnicott, revue et corrigée. En haut, quelques traits au stylo bleu miment l'idée des premières lignes en forme pyramidale. Il nous arrive de nous relire ensemble ou séparément. En bleu, les notes de Christian qui nous a relus le 12 mai 2023, en noir celles de Ludovic qui nous a relus le lendemain.

Quelques photos et tableaux qui nous ont inspirés pour le manoir de Winnicott Hall. Oui, on sait, on ne se refuse rien ! 🤭🤭

Très tôt, nous avions notre exergue, cette citation de Miguel de Cervantès. Nous avions également réfléchi bien en amont aux thèmes que nous souhaitions aborder dans ce troisième roman (une dizaine).
En revanche, nous avions complètement oublié que nous avions parlé de placer le mot « ombre » dans le titre dès ce stade de notre travail préparatoire... Le titre nous est venu très tard, après avoir terminé l'écriture !

Cet oiseau appartenait aux parents de Christian quand il était petit. Celui de Bud, qu'Adela ne peut pas toucher sans qu'il le remette bien à sa place, lui ressemble furieusement.
Dans le cadre derrière, Mae Questel, qui prêtait sa voix à Betty Boop. On imagine que Gloria, qui raconte à Adela qu'on lui a proposé de jouer dans un film autrefois, a dû lui ressembler.
Nos questions à un médecin légiste. « Tout détail sera le bienvenu. »
La scène où Shirley, la Canadienne un peu décalée fraîchement arrivée en Alabama, débarque à la laverie d'Adela et ses voisines pour laver son linge de couleur après avoir vu « COLORED ONLY » sur la vitrine.